Pourquoi l'ais-je défendu? {PV: Kolyn }

Le rayon du soleil avait passé au travers de mes rideaux que j'avais surement mal fermés la veille, faut dire que j'étais rentrait tard. J'avais dû corriger quelques crapules qui c'était crus plus fort que moi parce qu'ils étaient plusieurs, ben ils se sont grandement trompé et se sont reparti la queue entre les jambes, j'avais été clémente avec eux et cela ne m'arrivait pas beaucoup. Je me levais doucement, un peu courbaturer, surement a cause de mon combat d'hier.

Je posais les pieds au sol, sentant que le carrelage froid sous mes pieds, je me levais et allai me doucher et oui je ne prenais pas que des bains, les douches c'est bien aussi. Une fois que j'eus fini de me laver j'allais m'habiller d'une blouse ample noire et d'une jupe noire, ainsi que mes bottes noires, oui j'aime la noire. Je cachai mes dagues à leur endroit habituel et allai dans la cuisine, là je me posais devant le frigo et les armoires ouvertes, réfléchissant à ce que j'allais manger.

Je sortis plusieurs fruits les coupaient en morceaux et mit tout dans un bol et prit une fourchette pour commencer à manger, je mâchais doucement en regardant la télévision, il n'y avait rien d'intéressant, je zappais donc quand je tombais sur un documentaire portant sur Anna et Takashi, je fronçais les sourcils et déposais ma fourchette dégouter, je repoussais mon bol, éteignant la télé, je avis la vaisselle et sortis, refermant la porte à clé et allant me promener, fallais que je prenne l'air, j'étais passablement énervé après avoir vu sa tronche de cake à la télé.

Je sortais de mon appartement et allais me promener dans les rues, puis je me décidai d'aller dans le parc là-bas i y a un bois où je pourrais être seule et me calmer, ainsi que de m'entrainer un peu, je me dirigeais donc vers le parc et marchais doucement regardant le ciel, il faisait vraiment beau aujourd'hui, je finis par entrer dans le petit bois et commença à me promener, je m'arrêtais un moment et m'assis au pied d'un arbre en fermant les yeux écoutant les bruits autour d'elle.

Les chants des oiseaux, le vent dans les arbres et puis j'entendis quelque chose qui "n'avait rien à faire avec les bruits de la nature, je me levai et me dirigeai vers le bruit, c'est là que je vis les crapules de la veille qui avait réussi à coincer un jeune garçon contre un arbre, il se retrouvait à 5 contres lui et là j'eus un flash de quad j'étais petite et que mon père me battait, même si je n'étais pas une gentille jeune fille, que j'étais folle, violente, complètement tarer mais je ne pouvais pas permettre qu'une enfant subit le même sort que moi.

Je sortais donc de ma cachette et m'avançai vers le groupe l'air sombre, je sortis tout de suite deux couteaux, un dans chaque main. Je m'approchait d'eux.

- La raclé d'y hier ne vous a pas suffit bande de lâche?! Maintenant vous vous en prenez a un enfant? Bande de batard!

Les hommes se retournèrent et s'attaquèrent directement à moi, j'esquivais les coups et les rendient, seulement je n'avais pas prévu que l'un d'eux me vola un de mes couteaux dans ma bottine et se précipita vers l'enfant, je ne sais pas pourquoi je m'interposai et que la lame s'enfonçant dans mon ventre, je crachai du sang et me fit entailler un peu partout. Je réussis aux faires fuirent et me retrouvait dans un bel état tout son pour protégé un stupide enfant, cela ne m'était encore jamais arrivé.
Je réussis à e relever en titubant, fallait que je rentre chez moi pour recoudre les plaies, oui je recousais les plaies moi-même sinon on me poserait des questions auxquelles je ne pourrais pas répondre.

Kolyn sentit un arbre derrière son dos et le regarda une seconde avant de se reconcentrer sur les cinq individus qui l’avaient acculé ici. Ils ne semblaient pas lui vouloir beaucoup de bien, c’était indéniable, et le jeune garçon en était à tenter de se rappeler comment il en était arrivé là.

La journée n’avait pourtant pas si mal commencé. L’enfant s’était levé le matin, comme d’habitude, et avait pris un petit déjeuner, normalement, dans un début de journée normal, qui annonçait une suite de journée normale. Mais il fallait croire que la normalité ne s’entendait pas forcément avec le jeune homme. Après quelques heures qu’il avait passées à rendre des services pour se faire de l’argent, il avait croisé un adolescent, un peu plus vieux que lui, et l’avait regardé passer, en fronçant les sourcils. Etait-il… ?

Il n’eut pas vraiment le temps de continuer sa pensée car il venait de heurter quelqu’un. Il releva la tête pour voir le regard colérique de la personne bousculée et s’éloigna juste à temps pour éviter la gifle monumentale qui lui était destinée. Il partit en courant dans la direction opposée, espérant réussir à les semer. Arrivant dans un parc, il se cacha derrière un arbre en reprenant sa respiration. Son pouvoir l’avertit trop tard de la présence de celui qu’il avait bousculé, il était déjà devant lui. Et ses camarades lui bloquaient toute chance de sortie. Il recula, mais heurta l’arbre…

Kolyn soupira. Il détestait se retrouver dans ce genre de situations où seul son pouvoir pouvait lui être utile. Une fois encore, il tenta d’opter pour la diplomatie et afficha un sourire contrit, commençant à s’excuser. Ça n’eut pas l’effet escompté et l’homme sembla s’énerver encore plus… Il était vraiment mal mais il ne pouvait se permettre d’utiliser son pouvoir. Trop de gens pouvaient le voir, et en premier lieu, les cinq hommes qui l’entouraient. Et l’enfant était certain que ceux-ci seraient très contents d’aller raconter tout ça à des agents de P.U.R.E. Et il ne pouvait se le permettre.

Le gamin ferma donc les yeux, prêt à prendre des coups, lorsqu’il entendit une voix s’élever. Il rouvrit un œil pour voir ses agresseurs aller s’attaquer à une jeune femme. Elle se défendait bien, jusqu’à ce qu’un des hommes lui vole l’une de ses armes et se précipite vers lui. Il mit ses mains en avant, pour se protéger, mais le coup ne vint pas. Surpris, il regarda la jeune femme qui s’était interposée entre lui et le couteau. Elle les fit finalement fuir, mais Kolyn gardait son regard fixé sur elle.

Elle avait du sang qui coulait le long de son menton, et elle saignait de plusieurs endroits. Elle se releva difficilement et Kolyn vint immédiatement l’aider. Si elle était dans cet état, c’était entièrement sa faute, il n’allait pas la laisser comme ça ! Il aurait dû utiliser son pouvoir, pour la protéger ! Mais non, il avait été égoïste. Il avait préféré ne pas se mettre en danger. Il se mit une baffe mentale magistrale, se retenant fortement de se mettre la même claque physiquement. Il avait intérêt à se rattraper !

- Euh… Merci… Laissez-moi vous aider !

J'étais encore entrain de me demander pourquoi je l'avais aidé, ce n'était vraiment pas dans mes habitudes mais il était si jeune et peut-être m'avait-il rappelé moi à son âge, je ne laisserais pas des enfants souffert comme moi j'ai souffert, ce n'est pas humain de faire sa même si je ne suis pas vraiment gentille et douce, les gens me voyaient plutôt comme un monstre, je n'exprimais jamais ce que je ressentais ni rien car cela pourrait s'apparenter à de la faiblesse, or je ne devais rien faire qui pourrait me faire passer pour une faible alors que je ne l'étais pas.

Je vis le jeune garçon s'approcher de moi pour m'aider et reculait, je n'avais pas besoin de son aide mais vraiment pas j'avais l'habitude de ce genre de blessure, je le regardais au moins lui n'avait rien et cela me rassurait dans un sens, au moins je n'avais pas fait cela pour rien. Je m'éloignais de lui en lui répondant peut-être d'une voix un peu fort mais la douleur n'arrangeait rien.

- Je n'ai pas besoin de ton aide, je dois juste rentrer chez moi et je pourrais me soigner.

Je continuais mon chemin continuant de presser ma blessure pour réduire la perte de sang, une fois rentrer, je comptais bien recoudre moi-même la plaie, j'avais fait cela des centaines de fois c'était plus facile de faire cela que d'aller à l'hôpital, car je ne pourrais pas vraiment expliquer comment j'avais ses blessures. De plus j'achetais les médicaments désinfectante aiguille et files en gros ce qui ne me coûtait presque rien.

- Tu devrais rentrer chez toi petit, tes parents doivent t'attendre.

Cette fois je lui tournais littéralement le dos, s'il ne rentrait pas vite d'autres racailles risquait de venir l'embêter et dans l'état où j'étais je ne pourrais plus le protéger sans risquer de mettre ma propre vie en danger, alors je voulais bien aider des jeunes enfants pour qu'ils ne subissent pas la même chose que moi mais pas au point de mourir j'avais encore des choses à faire, comme punir l'ignoble crétin qu'est mon père pour tous ce qu'il m'a fait.

Elle s’éloigna de lui dès qu’il approcha. Pas besoin de son aide ? Sérieusement ? Alors qu’elle saignait comme pas possible et qu’elle avait du mal à marcher ? Et puis, pourquoi vouloir rentrer « chez elle » ? C’était plutôt à l’hosto qu’il fallait aller dans ces cas-là, non ? Kolyn en était presque à croire qu’elle était habituée à être ainsi blessée et ça lui fit froncer les sourcils. Il se fichait qu’elle ait l’habitude ou non, cette fois-ci, c’était sa faute et il n’allait certainement pas la laisser partir toute seule dans cet état.

- Dans ce cas, je vous raccompagne chez vous. Vous êtes blessé à cause de moi, en plus, vous ne pouvez plus vous battre dans cet état…

Oui, il ne le disait pas, mais il comptait bien se battre pour la défendre si besoin. Sans lui, elle irait très bien, donc sans lui, elle n’aurait eu aucun problème pour rentrer chez elle, elle aurait pu se défendre. Et apparemment, ce n’était pas la première fois qu’elle croisait ces types, donc ils risquaient de l’attaquer une nouvelle fois. Kolyn ne laisserait pas cela arriver. C’était de sa faute, donc il la défendrait. Même s’il devait utiliser son pouvoir pour ça.

La phrase suivante fit baisser la tête à l’enfant. Ses parents… Encore faudrait-il qu’il en ait. Lorsqu’il s’était réveillé à l’hôpital, amnésique, personne n’était venu s’inquiéter pour lui, personne ne l’avait cherché. Il en avait conclu qu’il n’était de la famille de personne, que personne ne tenait à lui et qu’il n’était dans le cœur de personne. Donc il n’avait personne qui l’attendait chez lui. Il n’avait même pas de chez lui en fait.

- Je n’ai pas de parents. Ni de chez-moi d’ailleurs.

En relevant la tête, il remarqua qu’elle lui tournait le dos. Il reprit sa route pour se placer à côté d’elle et la regarda. Elle sembla un instant en colère, juste très très infimement… L’enfant ne savait pourquoi, et ça ne le regardait pas. Il espérait juste que ce n’était pas sa faute… En tout cas, même la voix forte et un peu dure de la jeune femme n’avait réussi à le décourager.

- Je vous raccompagne chez vous.

Le petit insistait pour m'accompagner chez moi car il se sentait sans doute coupable, j'allais lui rétorquer qu'il n'avait pas en s'en vouloir après tout c'est moi qui m'étais mêlé de cela c'était plutôt de ma faute si j'avais été blesser, j'avais été vraiment bête sur ce coup-là ce n'est pas tous les jours que des jeunes racailles pouvaient la blesser à l'avenir il ne faudrait plus que cela se reproduise.

Quand je lui dis de rentrer chez lui et que ses parents devaient l'attendre, le vit baisser la tête, je venais de dire quelque chose qui fallait pas, autant pour moi, car après sa il dit qu'il n'avait pas de parents et encore moins de chez lui, quant à moi j'avais un grand appartement vraiment spacieux et plusieurs chambres, je me dis que je pourrais peut-être l'aider en lui proposant de l'héberger mais on verra cela quand je me serais soigné.

Il insistait tellement en me disait qu'il me raccompagna chez moi, je soupirais et le laissais donc faire, après tout j'allais pas me battre contre lui pour cela.

- D'accord, suis-moi.

Je marchais doucement me rapprochant de plus en plus de chez moi, les gens me regardaient d'un air affoler mais je les laissait faire après tout je m'en fichais d'eux, j'arrivais au bas de mon immeuble et montais les marches le plus vivent possibles, j'ouvris la porte et fis entrer le jeune homme fermant la porte, j'allais à la salle de bain, décollant ma blouse et l'enlevant, je m'en fichais d'être en soutien-gorge devant le jeune homme, c'était un enfant et je n'avais pas le choix si je voulais me soigner j'entrais dans la douche et fis couler l'eau.

Le sang coulait dans la douche je nettoyais tous les plaies et sortis de sous l'eau, prenant ma trousse de secours qui était assez spéciale, je sortis une aiguille et du fil et la planta dans ma chaire, j'avais glissé entre mes dents un morceau de bois pour mordre dessus, la douleur que je ressentais pour la blessure couvrait la douleur de se recoudre à vif.

La plus grande des blessures me prit du temps à recoudre mais quand elle le fut je nettoyais à nouveau et mis un pansement, je m'occupais ensuite des autres blessures, mettant des pansements puis j'allais me changer dans ma chambre mettant un pull ample bleu et une autre jupe noire et revient dans le salon, je me tournais vers l'enfant.

- As-tu faim?

J'avais pris beaucoup d'antidouleur pour essayer de bouger un peu et grâce à cela je n'avais presque plus mal, je le regardais et plus je le regardais et plus j'avais de la peine pour lui et plus je me disais que j ne pouvait pas le laisser retourner dehors, j'allais à la cuisine, sur la table traînait un papier de chez PURE, elle ne l'avait pas encore rangé et en plus elle s'en fichait.

Après tous elle faisait partie de ce groupe la juste pour apprendre à se battre et parce que son père l'avait inscrite là-bas et depuis elle avait chassé plusieurs enfants d'extraterrestre mais bon ce n'étais nul par plaisir, juste pour devenir plus forte.

Elle acceptait qu’il l’accompagne, c’était déjà un bon début. De toute façon, il ne lui aurait pas laissé le choix. Il la suivit donc, sans rien dire. Il retenait parfaitement le chemin, histoire de ne pas se paumer, mais aussi de retrouver l’habitation si besoin. On ne sait jamais. Il voyait bien que les passants étaient effarés de voir l’état de la jeune femme, mais vu qu’elle refusait apparemment d’aller à l’hôpital, l’enfant ne pouvait rien y faire.

Il entra à sa suite, ne se formalisant même pas de voir sa sauveuse en petite tenue. A vrai dire, ses yeux avaient surtout été attirés par les blessures. Elles étaient plus grandes que ce qu’il pensait… Il ne fit pourtant aucun commentaire, la laissant aller se soigner sans broncher. Il ne voulait surtout pas la déranger. Après tout, un seul coup de travers et elle aurait encore plus mal, autant éviter.

La voir revenir changée et n’ayant apparemment pas trop mal rassura le jeune Kolyn. Pendant qu’elle se soignait, il avait regardé autour de lui. C’était grand comme appartement, ça devait être agréable d’y vivre… Lui, depuis la mort de l’autre enfant de l’orphelinat, de qui il avait pris le nom, il n’avait plus aucun endroit où vivre. Bien sûr, il n’avait pas toujours dormi dehors, il avait su trouver des abris, contre service ou autre. Mais il n’avait plus de maison. Et il ne savait pas s’il serait encore capable de considérer un endroit comme sa maison.

Il était parti dans ses pensées mélancoliques lorsque la jeune femme lui demanda s’il avait faim, le sortant de ses souvenirs. Il secoua négativement la tête, la suivant tout de même dans la cuisine. Pendant qu’il observait son entourage, ses yeux se posèrent sur un papier. Ou plutôt sur l’un des coins de la feuille. Le coin où se situait le logo de P.U.R.E… Il releva les yeux vers sa sauveuse, l’air pensif. Alors comme ça, elle faisait partie de l’organisation qui avait tué son ami télépathe deux ans plus tôt… Il ne savait pas comment il devait réagir à cela… Elle était son ennemie sans même le savoir et elle venait de le sauver. C’était très bizarre de savoir ça… Il ne fit cependant aucune réflexion là-dessus, gardant cette information dans un petit coin de son esprit.

- Vous auriez dû aller à l’hôpital. Vous savez, ils ne posent pas de questions aux membres de P.U.R.E., ils savent que ceux-ci ont affaire à des gens qui peuvent gravement les blesser.

Une fois dans la cuisine je vit regarder mon papier de PURE, certaine personne n'aimait vraiment pas cette organisation, je le vit me suivre et me dire qu'il n'avais pas faim, j'aurais penser qu'il n'avais pas manger et je m’étais tromper, je le vit être dans ses penser un long moment. Je l'entendis me dire que j'aurais dû aller a l'hôpital et qu'il ne posait pas de question au membre de P.U.R.E. a cela, je le regardait souriant intérieurement.

- Je me fiche de ce groupe j'y suis juste pour que cela me rende plus forte et parce que mon père ma envoyer' le formulaire, c'est vrai j'en ai déjà tuer mais parce qu'ils devenaient un danger pour les autres et eux même.

Je le regardais de mon air sombre et vide, pourquoi parlait-il soudain de P.U.R.E. c'étais un peu bizarre, je me préparais un peu a manger, allant m'asseoir et l'invita a faire comme chez lui, J'allumais la télé et lui laissait la télécommande, je mangeais doucement et le regardait.

- Tu sais ce n'est pas parce que je suis de P.U.R.E. que je ferais systématiquement du mal a quelqu'un qui est comme on chasse, je serais même plus en clin à faire du mal à un humain qu'a eux.
Je recommençais a manger et fini, j'allais faire la vaisselle et revint dans le salon. Je réfléchis un moment et le regardais doucement m'approchant de lui.

Je le regardait attendant de voir sa réaction et repris de plus belle.

- Tu ne me connais pas, je sais, moi non plus je ne te connais pas, mais comme tu me la dis plutôt, tu n'as pas de chez-toi. Alors je te propose quelque chose, que dirais-tu de vivre ici avec moi ? Toi, tu aurais un toit et as manger, et tu ne risquerais plus de t'attirer des ennuis et moi, je serais un peu moins seule et peut-être que ça m'aiderait.

Le laisse réfléchir même si elle savait déjà qu'il allait partir en courant, c'est pour cela qu'elle n'avais pas fermé la porte a clé, elle alla dans sa chambre et rangea ses dagues, après les avoir nettoyé, dans le tiroir prévu a cet effet, attendant de voir la réaction du petit garçon.

Kolyn observa la jeune femme en silence un moment. Elle se justifiait de sa présence chez P.U.R.E… Mais elle n’avait pas besoin, il n’avait fait que souligner que, vu que les descendants sont des gens assez durs à battre, les hôpitaux ne posaient pas vraiment de questions sur l’origine des blessures de leurs patients de l’organisation. Et s’ils en posaient, ils n’insistaient pas devant l’absence d’une réponse.

Le fait qu’elle se fiche de ce groupe, l’enfant ne savait pas trop si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Quitte à devoir devenir plus forte, il y avait bien d’autres façons bien moins radicales. Il n’allait cependant pas commenter cela.

- Je disais juste que vous auriez pu aller à l’hôpital. Je me fiche que vous soyez de P.U.R.E., vous m’avez sauvé.

Théoriquement, c’était un demi-mensonge. Mais le petit était passé maitre dans cet art. Pouvoir dissimuler n’importe laquelle de ses émotions et s’en créer de nouvelles… il pratiquait ça depuis un moment. Mensonge parce que n’importe lequel des membres de l’organisation le répugnait, demi, parce qu’elle l’avait vraiment sauvé et que ça pesait dans la balance. Ça le faisait donc passer de répugnance à déception.

Il faillit ne pas faire attention à la télé, mais il se reprit, regardant avec un amusement feint les images qui défilaient. Il n’oublia cependant pas de répondre à la jeune femme, lui exposant son point de vue.

- Vous voulez devenir plus forte ? Mais pourquoi ? Ça vaut vraiment le coup de tuer des gens pour ça ? Qu’ils soient humains ou descendants n’y change rien… Il devrait y avoir d’autres moyens…

La question qui suivit le figea, surpris. Alors là, il ne s’y attendait vraiment pas. Elle, qui avait d’abord refusé son aide, lui proposait de rester habiter ici ? Pour être honnête, il ne savait pas si vivre sous le même toi qu’un membre de P.U.R.E. était une si bonne idée que ça, mais si elle avait besoin d’aide… Il arbora un sourire enfantin, la regardant avec des yeux pétillants.

- C’est vrai ? Je peux ?

Je vis le petit me regarder puis la télé, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression qu'il ne m'appréciait pas beaucoup, un peu comme tout le monde en fait, je reportais mon attention sur la télé et vit la sale tronche de cet idiot qui me sert de père, je serrait les poing assez fort pour me faire mal, mais je m'en fichait. Il m'exposa sont point de vue en me demandant pourquoi je voulais devenir plus forte et que ça valait le coup de tuer pour ça, peut être que non, je n'en sais rien, je réfléchis a ce qu'il m'avait dit. J'avais déjà perdu mon humanité quand j'avais tué des descendants comme il disait, de toute façon peut être que ça n'en valait pas la peine, mais je n'avais pas le choix de toute façon, c'est le seul moyen pour qu'il paie pour ce qu'il m'a fait.

- Je veux devenir plus forte pour pouvoir tuer quelqu'un de bien trop fort pour moi en ce moment. Alors peut-être que ça ne vaut pas le coup de tuer des gens, mais de toute façon, c'est trop tard, j'en ai déjà tué et j'ai perdu mon humanité ce jour-là.

Elle vit un sourire enfantin et un regard pétillant, sa avait vraiment l'air de lui plaire, mais je preferais vraiment être sur que cela lui allait. Je me tournais vers lui de mon air impassible.

- Tu es sur que ça te va? si tu ne veux pas, tu as juste à le dire, après tout, c'est normal, je fais peur a tout le monde et puis tu ne me connais pas si tu veux la porte n'est pas fermer à clé, tu peux partir.

J'eus une pointe de douleur, un des files avaient du sauter, elle alla dans la salle de bain et enleva sa blouse, oui encore, de toute façon le petit n'était pas la, enfin elle l'avais laisser dans le salon tournant le dos a la porte. Mon dos était assez pâle et de nombreuse cicatrices le recouvrait, toute faite par mon père lors de ses nombreux défoulages sur moi.

Je refis le point qui avait sauté désinfectant et remis un pansement, logiquement maintenant ça devait tenir, j'enfilais à nouveau ma blouse et retourna dans le salon.

Kolyn soupira mentalement aux paroles de la jeune femme. Perdre son humanité… Comme si c’était possible. Etre humain n’est pas un statut, ça ne se gagne pas et ça ne se perd pas. On l’est ou on ne l’est pas. Il doutait qu’elle soit une descendante, elle n’avait pas le comportement… Mais rien n’était sûr. Ceci dit, elle restait humaine quoi qu’il arrive, car, contrairement à ce que disent les membres de P.U.R.E., les descendants sont des humains, tout comme eux. Les pouvoirs n’y changeaient rien. Il ne savait pas trop comment expliquer tout ça à la jeune humaine…

- L’humanité est un fait, une race. On ne peut ni la perdre, ni la gagner. Un chat ne deviendra jamais un chien, même s’il se met à aboyer. Vous êtes et serez toujours humaine. Je me doute que vous parliez du comportement, mais ce n’est jamais trop tard. On peut toujours changer.

Il sourit en penchant la tête sur le côté.

- Cependant, je n’ai aucunement à vous juger, veuillez m’en excuser. Vous avez votre vie, votre passé et vos objectifs et je n’ai pas à m’en mêler.

Ecoutant attentivement ce qu’elle disait, il redressa sa tête. A penser comme ça, elle devait se sentir désespérément seule ! Enfin, il disait ça, mais il faisait exactement pareil. Depuis la mort de son ami orphelin, il avait fait en sorte de ne s’attacher à personne, et que personne ne s’attache à lui. En ça, il se voyait un peu en elle.

- Moi vous ne me faites pas peur. Et de toute façon, je vois pas ce que vous voudriez faire à un gamin tel que moi ! Vous savez, vous ne devriez pas vous rabaisser ainsi, je ne vois pas pourquoi tout le monde aurait peur de vous…

Plus de nouvelles depuis plus de 3 mois, j'archive. Si vous voulez le reprendre, envoyez moi un mp.