Meryn Royer

Points forts : Elle possède un style de combat varié de par ses armes complètement différentes : puissance avec sa hache, vitesse et précision avec ses katanas.

Points faibles : Elle est très limitée par la portée de ses armes, même si sa hache est grande, et n’a aucun pouvoir.

Mon caractère dépend de la façon dont je vous considère. Envers une personne inconnue, ou pour laquelle je n’ai pas une affection particulière, je me montrerais un peu froide, provocante et insensible, n’essayant pas du tout de m’approcher de vous.
Si j’ai craqué sur vous, j’aurais tendance à être assez timide, un peu maladroite lorsque vous êtes avec moi. Je rougirais un peu, bégayerais peut-être aussi, et me montrerais gentille et attentive.
Pourtant, ne vous leurrez pas, c’est une sorte de façade que je porte pour vous approcher. Derrière, je n’hésiterais pas, dès que vous aurez le dos tourné, à vous suivre, vous prendre en photo, ce genre de choses. Je serais aussi implacable envers tous ceux qui vous veulent du mal, ou qui vous en font, volontairement ou non. Et j’aurais du mal à m’entendre avec ceux que vous appréciez plus que moi, mais je ne leur ferais jamais de mal pour ne pas que vous souffriez. Par contre, Je pourrais essayer de vous séparer, mais pas de façon violente ou autre.

Je suis une jeune fille de taille à peine plus grande que la moyenne, 1m67 pour 54kg. Je suis fine, mais cela cache une force assez insoupçonnée sous ma carrure fragile. Je soulève ma hache sans problème, si ça peut vous donner une idée. Je possède une coupe de cheveux assez originale, je le conçois, avec deux longues mèches à l’avant, attachés par des cercles en métal bizarres, tandis que le reste est court. Ils sont gris clairs, avec des reflets violets qui vont bien avec mes yeux de la même couleur. Ma tenue vestimentaire est du genre originale, j’ai souvent une tunique sans manches, violette, avec une mini-jupe blanche, mais ce que je n’enlève vraiment jamais, c’est mon sweat à capuche, sur laquelle il y a deux oreilles de lapin. J’aime bien ce sweat. J’ai aussi de longs bas violets et des petites chaussures noires. Et du coup, j’ai ma grosse hache attachée dans mon dos, et mes katanas à ma ceinture.

    Vous voulez que je vous raconte mon histoire ? Vous ne le méritez pas, mais je vais faire un effort, je n’ai pas le choix après tout.

    Je suis née il y a de cela 18 ans, dans une famille assez aisée, quelque part en Angleterre. Sûrement que mes parents m’aimaient, mais je n’eus pais vraiment l’occasion de le voir car cet amour était déjà tourné sur ma sœur. Toutes mes tentatives pour attirer l’attention de mes parents échouaient, donc, petit à petit, je perdis l’envie d’essayer et je devins froide et impassible. Sans doute pour ne pas avoir à me supporter trop souvent, je fus inscrite dans des cours de kendo pour apprendre à me battre. J’étais assez douée, mais je préférais utiliser des armes plus violentes pour extérioriser ma colère. Je me tournais donc vers les armes à deux mains et mon choix se porta vite sur la hache. Bourrin et efficace, exactement ce qu’il me fallait.

    Plus tard, pendant ma scolarité, j’aperçus un garçon dans une classe supérieure qui était gentil et attentionné. Même envers moi. Peu à peu, ma carapace se fendit, laissant apparaitre une jeune fille timide et bafouillante. J’étais en train de tomber amoureuse de lui… Je dois avouer que j’ai eu mal quand il m’a avoué aimer ma sœur… J’étais quoi pour lui ? Une confidente ? Apparemment… Pourtant, ma sœur était une fille à papa et elle aimait jouer avec les garçons, ce qui ne manqua pas avec Jim… Jim était vraiment gentil, il aidait les autres, leur rendait service, les écoutait quand il le pouvait, et il avait fallu qu’il tombe amoureux de ma garce de sœur… Si ça le rendait heureux, moi j’étais contente, mais on parlait d’Alexa quand même… J’avais 12 ans et demi quand elle le largua, sans le moindre remords, pour aller draguer, devant lui, son meilleur ami. Ça fit un grand coup de poignard au cœur de Jim. Ça, ajouté aux moqueries des autres qui avaient su ce qu’il s’était passé, il ne put le supporter. Il sauta du toit de l’école et mourut instantanément. En l’apprenant, je serrais les poings, haineuse. Ce fut une lettre qui me fit faire l’irréparable.


« Meryn… Je suis désolé, je ne serai pas capable de vivre encore après tout ce que m’a fait Alexa. J’ai bien vu que, par le passé, tu avais essayé de me prévenir, mais je ne t’avais pas écoutée… J’aurais dû… J’espère que tu ne m’en voudras pas… Adieu…
Jim. »


    Mes yeux se remplirent de larme et je rentrais chez moi, les dents serrées. J’entrais dans ma chambre, pris la hache que mes parents cachaient et que j’avais réquisitionnée plusieurs mois plus tôt, et me dirigeais vers la chambre de ma sœur. J’entrais sans toquer et me mis à frapper ma sœur avec l’arme, sans m’arrêter. Elle n’aurais pas dû faire du mal à Jim. Elle n’aurait pas dû l’approcher. Je la haïssais. A cause d’elle, je n’avais même pas pu lui dire que je l’aimais. Je n’avais pas pu être heureuse. Alexa mourut à 14 ans, quelques jours après la mort de Jim, et ce fut mon père qui m’empêcha de frapper, encore et encore, le corps de cette abrutie. Je fus accusée de meurtre, mais à cause de mon âge, la justice ne put pas faire grand-chose. Je fus placée en maison d’arrêt pendant un an avant d’être libérée. Mes parents n’avaient pas d’autre choix que de me garder chez eux, donc ils le firent, mais je n’étais clairement pas la bienvenue. Je m’en fichais, j’étais retournée derrière ma carapace d’impassibilité et de provocation. Ma vie après ça ne fut pas vraiment originale, personne ne m’approchait, ils avaient tous peur de moi, de ce que j’avais fait. Tant mieux pour eux. Je ne voulais pas être approchée et je le faisais bien sentir. Je ne voulais plus aimer quelqu’un, je ne voulais plus que quelqu’un m’apprécie, je voulais juste être seule. En fait, je voulais juste mourir, mais le PS de la lettre de Jim m’en empêchait…


« PS : Vis pour moi s’il te plait… Tu es forte Meryn… Ne fais pas la même erreur que moi… »


   J’avais suivi ses paroles, espérant tout de même ne pas avoir à souffrir de nouveau.

    A mes 18 ans, il y a donc quelques mois, j’étais partie de chez moi, volant une grosse somme d’argent, et étais partie loin. J’avais acheté une grosse hache stylisée et emmené mes deux katanas.

    Je suis maintenant dans un petit appartement, quelque part en Angleterre, espérant pouvoir partir vite loin de ce pays maudit.